« Bon Dieu. La voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de coeur, tout est là. Sois donc béni et accorde moi le Paradis » (Rossini 1863)
À mi-chemin entre la musique sacrée et l’opéra, cette oeuvre atypique permet toutes les audaces et touche le coeur de l’auditeur : faut-il rire ? pleurer ? Les deux en même temps ? Profondément humaine et personnelle, elle nous entraîne dans un tourbillon d’émotions contradictoires, d’univers différents, et l’on passe allègrement du recueillement le plus intime de l’église à la jubilation triste d’une musique de rue. Le piano savant répond à la modestie de l’harmonium religieux aux accents d’accordéon. Chaplin n’est pas loin... et le mélange « sucré-salé » fait mouche.
Gildas Pungier et le choeur de chambre Mélisme(s), forts de leur double culture d’opéra et de musique sacrée, décortiquent pour le public quelques uns des ingrédients de cette recette étonnante du grand gastronome italien !
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